Pourquoi le Canada ?
- coralierevy
- 4 févr. 2023
- 3 min de lecture
D’abord, l’Australie
Bon, une fois que tu es décidé(e) à vivre à l’étranger vient la première question que tu te poses : je m’installe où ?
Mon choix s’est tout de suite, sans recherches, porté sur l’Australie : l’anglais, les grands espaces, la culture aborigène à découvrir, les gens apparemment super sympas et accueillants, le côté « très loin »… Pendant environ 8/9 mois je suis restée bloquée dessus avec pour objectif de m’installer tout d’abord à Sydney afin d'y travailler quelques mois pour ensuite partir faire le tour du pays ou tout du moins d'un bout de cet immense pays en van (projet loin d’être extraordinaire, énormément d’expat le font mais bon le but n’est pas d’être original, c’est surtout de vivre une aventure qui me rendrait heureuse).
Décembre 2015, je menais tranquillement ma vie à Dijon avec un CDI que j'adorais et le projet d’une expatriation toujours là mais au second plan car projet d'achat immobilier en priorité et là BAM, rupture amoureuse ! Ok celle là je ne l’ai pas vue venir (mon égo non plus d’ailleurs). Plusieurs semaines de hauts et de bas et un jour j’ai dit STOP, j’ai accepté le célibat et je me suis remis en tête l’Australie. J’avais besoin d’une nouvelle vie, j'en avais marre d’être mal et de me morfondre et envie de voir autre chose. Je retourne sur le site du PVT, je regarde le site du gouvernement Australien, je scrute mon contrat d’embauche pour confirmer la durée de mon préavis, je commence à comparer les prix des billets d’avion, je lis attentivement des témoignages de Français expats à Sydney… En quelques jours de recherches, mon esprit commence à se faire à l’idée qu’en 2016 je partirai m’installer en Australie, que je serai de nouveau heureuse sous le soleil de l’Océanie. Je suis toute excitée, motivée, déterminée et là… et là… BAM ! L’amour me tombe dessus. Je ne l’ai pas vu venir celui-là non plus.
Tu te poses des questions, tu te demandes si cette personne nouvellement entrée dans ta vie vaut que ton rêve d’expatriation soit reporté, que tu restes en France, que tu gardes ton travail et que tu continues ta vie alors que ta tête est déjà ailleurs.
Mon cœur a choisi, je suis restée et j’ai une nouvelle fois mis ce projet de côté (sans aucun regret aujourd’hui).
Puis l’amour pour le Canada
Automne 2017, je suis en formation pendant 6 mois à Nantes. Séparée par 650kms de ma famille et de mes amis, 500kms de mon copain j’ai donc pas mal de temps pour moi, pour me poser, pour réfléchir à l’avenir. Le PVT me revient en tête, mais avec moins d’attrait pour l’Australie (Pourquoi ? Peut-être parce qu’en réfléchissant bien, je ne suis déjà pas bien à 25°C donc je ne sais pas à quel moment j'ai cru que m'installer là-bas serait une bonne idée). Aimant le froid, je regarde les destinations disponibles et je tombe sur le Canada. Pays que j’ai toujours voulu visiter mais qui n’était pas dans mes priorités. L’anglais, les grands espaces, les gens apparemment super sympas et accueillants, le côté « très loin » ça vous rappelle quelque chose ? Oui, plusieurs points communs avec l’Australie, mais de l’autre côté du globe et en froid. PAR-FAIT !
Petits plus : une région francophone (coucou le Québec) et apparemment une grande facilité pour trouver un boulot. OK, c'est donc parti pour le Canada !
Après quelques mois d'échanges houleux sur ce projet avec mon copain (oui oui, celui pour qui je ne suis pas allée en Australie) j'ai réussi à le convaincre. Il a en effet compris que déjà ma vie ne serait absolument pas à Paris, et que cette expérience pourrait personnellement et professionnellement être une véritable chance.
On s'est donc inscrit au bassin de sélection pour le PVT Canada fin 2018 pour les rondes 2019 (oui oui les rondes, je vous en parle plus tard).
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